Field d’Andechy et Pontfaverger

La seconde semaine du circuit betteraves a démarré à Andechy, dans la Somme. Changement de décor et de temps ! Les betteraves sont immenses et créent des autoroutes sous couvert pour les faisans bien dodus qui préfèrent piéter que prendre leur essor ! De plus, le vent a viré au nord et reste soutenu ; enfin, il a gelé la nuit : une rosée blanche recouvre toute la végétation. Bref, pas facile pour les chiens car lorsque le soleil se montre et réchauffe un peu l’atmosphère, au sol, ça reste glacé et ces différences de températures compliquent les prises de point.

Issan passe en seconde position. Il déploit sa belle quête active, mais comme le premier chien, doit s’y reprendre pour verrouiller un piétard. Le reste se déroule sans problème avec un excellent rapport. Relancé, il repart avec entrain et indique puis bloque un nouvel oiseau, mais qui se défile dans la roue de tracteur et que Sébadtien montre à l’assesseur. Le temps étant terminé, on en reste là et c’est un 3ème TB. Un peu dur peut-être au regard des conditions, mais c’est ainsi.

Le lendemain, même temps, mêmes oiseaux aussi lourds et même terrain ! Issan se souvient parfaitement du piétard qui s’est enfui dans la roue de tracteur et lorsqu’il bloque un oiseau après quelques lacets exécutés parfaitement, il coule avec avidité et …. part sous l’aide, au plus grand étonnement de Sébastien qui ne s’attendait pas à se retrouver seul ! Et le gaillard s’en est payé une bonne tranche avant de revenir retrouver son conducteur ! Dommage car le début était bien balançé et il y avait la place…

Mercredi, c’est à Pontfaverger que nous retrouvons l’équipe. Il fait très froid, avec un vent violent et les oiseaux se montrent fantasques ; Issan est toujours bien dans le coup et s’installe dans une belle quête étendue et active. Mais au bout d’un lacet, lorsqu’il tourne, un oiseau vole un peu plus loin ! Pas de chance !

Le lendemain, toujours à Pontfaverger, le vent est toujours calé au nord-est et les oiseaux demeurent capricieux. Issan s’installe avec une belle latéralité ; c’est grand mais avec la juste profondeur qui le conduit à repasser systématiquement à une trentaine de mètres devant Sébastien. La quête est bien à plat et le rythme soutenu avecun galop énergique. Sur la droite, Sébastien voit le chien remonter avec autorité et se bloquer. Il est encore à 80 m avec les tireurs quand il voit Issan remonter de quelques mètres, toujours très tendu, pour mieux assurer l’oiseau. Il attend ensuite sagement, sûr de lui, face à une roue de tracteur. Petit coulé et le faisan décolle, monte et vire en effectuant un arc de cercle au dessus des tireurs. Les quatre coups de fusil claquent ert l’oiseau tombe loin , à une soixantaine de mètres. Issan n’a rien perdu de la scène et fonce au point de chute comme un retriever, charge rapidement et rapporte prestement avant de donner assis à la main. Mais le temps n’est pas fini et il faut relancer… Issan repart sur le même tempo, avec toujours l’envie de trouver ! Il fait encore 7 ou 8 lacets et la trompe du juge signifie la fin du temps. Les chiens se suivent avec quelques pointures comme Jet, le jeune chien de Roger Georges, mais aujourd’hui, Issan est le plus fort et c’est le CACT qui vient récompenser son joli parcours.